Dernière ligne droite, dernière main aux préparatifs du Run In Carthage qui se déroulera dans les faubourgs de Megara, dimanche 29 septembre. D’une édition à l’autre, ce grand rendez-vous de la course pédestre est notamment marqué par davantage de responsabilisation et d’engagement des organisateurs vis-à-vis des objectifs et des performances à atteindre. Donner et se donner sans limites, se dépenser à fond, ainsi est le grand jeu de toute l’équipe d’organisation. Plus on se donne, plus on a de la ressource et plus on se structure.
16 kms au détour de Carthage, de La Marsa et de Sidi Bou Saïd pour le plaisir d’un grand nombre d’inscrits qui dépasse, à une semaine de la course, de 15% celui de la précédente édition. Cette course qui s’inscrit sous le thème sport et tourisme propose un parcours varié au départ du Théâtre Romain de Carthage. Si le décor use d’un vocabulaire culturel qui exhume et rappelle la grandeur de la cité punique, le terrain de jeu, lui, est à la fois une exhortation au défi et une occasion de se décrisper en lâchant prise. Par un temps humide doublé d’un soleil d’automne, les runneurs auront à affronter les six premiers kilomètres que des «up and down» ponctuent jusqu’au flanc de Sidi Dhrif. Au kilomètre 6 le plat prendra le relais des côtes. La suite du parcours sera roulante jusqu’ à la 14e borne. Une montée qui pique conduira le peloton jusqu’au km 15 pour finir sur une ligne descendante. L’association Mégara pour la jeunesse, présidée par Riadh Beb Zazia, avec la collaboration de la mairie de Carthage et le soutien de l’Agence de Mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle, s’apprête à donner le coup d’envoi de la 5e édition, dans une ambiance festive et populaire qui ne manquera pas de marquer les esprits. Les bonnes volontés amènent les grands résultats. Il y a de ces performances qui marquent de leur empreinte tout le paysage sportif, qui laissent des souvenirs et qui incarnent à la fois le présent et l’avenir. A sa façon de se revendiquer, le Run In Carthage a pris aujourd’hui, forme et fond dans un modèle de maturité et d’épanouissement. On a l’impression que tout devient possible pour les organisateurs. Ce qu’ils ont accompli jusque-là leur montre le chemin qu’il leur reste à faire. Tous ces détails, ces atouts qui font encore et toujours la différence. D’une édition à l’autre, le Run In Carthage est notamment marqué par davantage de responsabilisation et d’engagement des organisateurs vis-à-vis des objectifs et des performances à atteindre. Donner et se donner sans limites, se dépenser à fond, ainsi est le grand jeu de toute l’équipe d’organisation. Plus on se donne, plus on a de la ressource et plus on se structure. Le mérite ne serait autre que de disposer de cohérence et d’équilibre, de bon sens et de vision, de discours ambitieux et par conséquent de destin élevé. Ainsi est tracé le parcours des personnes qui évoluent à la vitesse du vent. Pas seulement à travers le mode d’emploi, mais aussi par le biais du déploiement des efforts destinés à abattre la forteresse de la passivité. Riadh Ben Zazia et son équipe avaient tellement montré de belles choses qu’ils se dotent de plus en plus des arguments requis. Il est toujours important de relever les défis. Mais surtout de convaincre et de persévérer. Il n’y a pas de plus significatif pour la confiance, pour le mental, pour le parcours. En un mot, tout ce qu’il faut pour être performant. Les inscriptions se poursuivent sur le site www.runincarthage.com.
Le retrait des dossards a d’ores et déjà commencé et se poursuivra jusqu’au samedi 28 septembre.
Tous les participants sont appelés à retirer leurs dossards au plus vite au risque d’un «sold out». Premier venu, premier servi.